Dans le cas de notre première catégorie : les chaussures pour femme.
Le cocon sémantique s’explique ainsi simplement : la réalisation de plusieurs pages qui gravitent autour d’une page principale. Ces pages secondaires permettent de travailler davantage le mot clé, c’est-à-dire la thématique principale d’une catégorie.
Si vous n’avez que 3 catégories de chaussures de femme vous pensez que votre cocon sémantique sera bien faiblard face à la concurrence. Oui et non. Car si vous n’avez pas d’autres produits, vous pouvez avoir un blog qui vous permettra de travailler toutes les requêtes gravitant autour de votre catégorie chaussures femme.
Vous pouvez, et devez aussi, construire des catégories de produits moins recherchées que la catégorie principale, mais plus ciblées.
Par exemple, il est difficilement concevable pour un e-commerçant de créer des catégories par couleur. Généralement, on préfèrera un filtrage pour la gestion des coloris sur chaque fiche produit. Pourtant, rien ne vous empêche de créer de nouvelles catégories selon le produit le plus recherché pour avoir une page d’atterrissage dédiée qui viendra muscler votre cocon sémantique tout en répondant à l’intention de l’internaute.
Une femme qui recherche des escarpins les veut majoritairement en noir. Pour le savoir il suffit de rechercher les volumes de recherches de votre mot clé + couleur.
En créant une catégorie dédiée au type de chaussures + coloris les plus tapés, vous répondrez davantage au besoin de l’utilisateur et donc aux critères d’analyse de l’algorithme.
Sachez qu’il existe également des systèmes de filtrage permettant de créer des pages optimisées pour le référencement (avec meta title, url, h1 et description personnalisés) qui afficheront une sélection de produits répondant à des valeurs de critères (par ex. les escarpins de couleur noir).
Et il en faut beaucoup. Utilisez le champ description de catégorie pour y ajouter une tartine de texte. La tartine doit être digeste, agréable à lire pour l’internaute. L’idéal est d’ajouter une introduction en début de page de catégorie et sa suite en fin de page afin de ne pas gêner l’internaute dans son shopping.
C’est là qu’il est important de s’équiper des bons outils ou de faire appel à un professionnel. Pour la rédaction et la création des cocons sémantiques, nous utilisons yourtext.guru. Cela permet à la fois de vérifier la bonne optimisation de son texte, de vérifier son score vis-à-vis de la concurrence, mais aussi de calculer la proximité sémantique de chaque page pour réaliser un maillage interne pertinent. Nous verrons ce point essentiel du cocon sémantique plus bas.
À la question que tout le monde se pose « combien de mots dois-je écrire », il n’y a pas de réponse toute faite. Cela dépend essentiellement de la concurrence. Prenons l’exemple de l’escarpin noir sur yourtext.guru.
On voit que le top 10 est 100% commerçant. On voit également que ce sont de grandes marques avec des sites très visités qui occupent le classement. Si bien qu’ils ne travaillent pas leur sémantique avec des scores bas, n’approchant jamais le 60% d’optimisation (qui est un minimum quand on veut bien travailler).
Pour un site plus jeune, le seul moyen d’atterrir dans ce classement serait de travailler ce que les autres ne travaillent pas : le texte. Il faudra ajouter à la page catégorie un texte enrichi pour avoir un SOSEO, un score d’optimisation SEO, d’environ 60 à 70%.
Pour que le texte soit bon, vous pouvez, toujours sur youtextguru, utiliser l’analyse de la sémantique à intégrer à votre texte.
Une fois votre texte terminé, vous le glissez dans l’outil qui calculera votre score d’optimisation. Il vous indiquera également les mots où l’optimisation semble être en dessous de la moyenne.
Non évidemment, ce serait trop simple ! Le cocon sémantique ne se résume pas à l’ajout d’une catégorie bien nommée et de son texte. Il faut ajouter davantage de contenu. C’est là que le blog entre en jeu.
À quoi sert un blog sur un site marchand si ce n’est pour évoquer les différentes périodes promotionnelles ? À faire du lien des pages blogs vers vos pages catégories. Des liens internes, appelés maillage, que l’on réalise en fonction de la proximité sémantique des pages.
Pour trouver des idées de sujets à rédiger selon la thématique visée, vous pouvez utiliser des outils payants comme Semrush ou mindreader, ou tout simplement regarder les Google Suggest et les questions proposées par le moteur de recherche.
Commencez votre recherche par “comment + votre mot clé”, et laissez faire Google. Ou “votre mot clé + n’importe quelle lettre”.
Réalisez un maximum d’articles qui correspondent à votre mot clé. Intégrez vos articles et créez un lien de ces articles vers la page secondaire que vous souhaitez booster : escarpin ou escarpin noir.
En fonction de la concurrence, si vous avez un mastodonte face à vous, vous devrez faire chauffer le clavier pour concevoir des cocons de plus en plus fins. Vous commencez par le mot clé principale, puis le mot clé secondaire, puis recherchez depuis un mot clé de longue traîne les sujets connexes, etc, etc. Exemple :
Si ces mots clés sont d’intention commerciale, pas de panique. Réalisez un top 10 pour chaque sujet en y ajoutant des liens vers vos produits.
Ce travail peut paraître long, mais il peut vous permettre d’économiser de belles sommes d’argent en netlinking et encore davantage en publicité Google Ads.